La beauté minimaliste dans l’industrie cosmétique est une approche qui privilégie la simplicité, la pureté et l’authenticité. Elle s’inspire du célèbre adage « less is more », mettant en avant l’idée que moins de produits, mais de meilleure qualité, peut suffire à obtenir des résultats optimaux en matière de soins de la peau et de maquillage.
Cette approche s’éloigne des routines complexes, de l’abondance des produits de beauté dans nos salles de bain, au profit d’une approche plus sobre et épurée.
Les principes clés de la beauté minimaliste et quelques chiffres
La simplicité au service de l’efficacité
La beauté minimaliste favorise des routines de soins plus simples et plus efficaces. Plutôt que d’accumuler de multiples produits, on se concentre sur quelques produits essentiels, mais hautement performants, adaptés aux besoins spécifiques de chaque individu. Par exemple ? Un sérum à la vitamine C, avec quelques composants servant de base. Ou encore une huile végétale associant deux ou trois actifs supplémentaires maximum.
L’idée ? Ne garder que ce qui est vraiment nécessaire, en évitant les étapes superflues. Il est également possible d’utiliser des produits multi-usage, comme un fard à joues qui s’utilise aussi sur les yeux et les lèvres.
Une demande de transparence totale des marques
Les marques qui se positionnent sur le secteur de la beauté minimaliste se doivent d’être transparentes envers leurs clients quant à la composition et l’efficacité de leurs produits. Elles doivent fournir des informations claires sur les ingrédients utilisés, leur origine et leurs bénéfices pour la peau, sans quoi les clients risqueraient d’y voir un opportunisme marketing.
Une transparence qui permet aux consommateurs de faire des choix éclairés et de se sentir en confiance vis-à-vis des produits qu’ils utilisent.
La durabilité des produits
La beauté minimaliste intègre également de fortes valeurs éco-responsables : les marques dites “minimalistes” s’engagent à privilégier des ingrédients naturels, pas toujours certifiées bio, mais le plus durables possibles.
Le but ? Réduire l’impact des cosmétiques sur la planète, tout en préservant du mieux possible les ressources naturelles. Rappelons que l’industrie de la cosmétique est un secteur particulièrement polluant.
“Le secteur de la beauté serait à l’origine de 0,5 à 1,5 % des émissions de GES de la planète. Les émissions s’élèvent à 40 % pour la consommation des produits cosmétiques et 20% pour les emballages” (Etude “It’s Time to Make up the Future” publiée en 2020 par le cabinet de conseil suisse Quantis).
Une beauté qui prône le naturel
Cette tendance promeut également la beauté naturelle de chaque personne.
L’idée ? Encourager l’acceptation de soi et la mise en valeur de traits uniques, plutôt que la recherche d’une adéquation à des normes de beauté telles que dictées par la société. Et il va sans dire que de ce côté, nous sommes servis. Hommes comme femmes.
A l’heure de l’usage de filtres à outrance sur les réseaux sociaux et des visages lisses et parfaits des magazines, la piqûre de rappel sur laquelle ces marques insistent vont dans le sens de l’essor des mouvements “nofilter” ou “body positive”.
Les produits minimalistes visent avant tout une amélioration ou une réponse à des problématiques de la peau, sans masquer ou transformer excessivement les traits naturels.
Beauté minimaliste : un essor post-pandémie
La dernière étude de Worldpanel révèle que la pandémie de Covid-19 et l’essor du télétravail ont transformé le télétravail : les chiffres montrent une baisse de 28% l’utilisation de cosmétiques sur tous les marchés par rapport aux niveaux d’avant la pandémie, les femmes optant pour des routines plus simples. L’étude révèle aussi que de plus en plus de consommateurs privilégient désormais des produits de meilleure qualité.
Cette tendance, loin d’être localisée, s’étend dans le monde entier, de la Corée aux Etats-Unis en passant par l’Europe. Et n’importe quelle beauty addict peut le constater en se rendant sur YouTube ou TikTok avec la tendance du “skip-care” (routine beauté focalisée sur les besoins concrets de la peau) et récemment “lazy girl skincare routine” (routine qui va à l’essentiel).
Ainsi, et sans grande surprise, l’essor de la beauté minimaliste coïncide avec une démarche mondiale plus globale, commune à plusieurs secteurs. Responsabilité, qualité, efficacité, et simplicité. Un “mantra” pour résumer la démarche ? Less is more.
Plutôt que de surcharger la peau avec de multiples produits, on choisit des formulations efficaces, offrant des résultats visibles sans encombrer la salle de bain avec des produits inutiles. Cette approche permet par ailleurs aux consommateurs de mieux gérer leur budget beauté en investissant dans des produits de haute qualité, mais qui durent plus longtemps.
“C’est une tendance minimaliste à contre-courant de la surenchère de produits, de la création de nouveaux gestes, de nouveaux outils qui complexifient le soin. Moins d’étapes, des formules plus courtes et des ingrédients plus traditionnels comme la vitamine C et le rétinol. Le succès du skinmalisme s’explique aussi par la dimension environnementale puisqu’il privilégie la décroissance en refusant la surenchère de packagings”, Sophie Strobel, Consultante en beauté.
Pour les marques cosmétiques, intégrer ces principes clés dans leur stratégie marketing leur permet de se positionner sur un marché qui s’impose déjà à l’échelle mondiale.
L’heure de développer une stratégie marketing adaptée et performante à la “skipcare routine”
Intégrer les principes de la beauté minimaliste dans une stratégie marketing implique d’adopter une approche globale et cohérente, tant dans les communications et les collaborations (avec d’autres marques ou des influenceurs), que dans les produits et services proposés. Mais comment procéder ? Quels sont les points d’attention indispensables pour les entreprises souhaitant se démarquer réellement ?
Dès le positionnement de la marque, l’accent sur la simplicité, l’authenticité et la transparence en tant que valeurs fondamentales sont indispensables. La communication sur ces engagements et comment ils se reflètent sur les aspects de l’entreprise sont clairs et évidents, et toutes les actions de la marque doivent être en cohérence avec ces principes. Dans les moindres détails ! Pourquoi ? Parce que les accusations de washing marketing peuvent aussi “tomber”, simplement à cause d’une erreur de publicité ou de collaboration.
Des produits en cohérence avec les valeurs défendues
Premier pilier pour se placer comme marque minimaliste : réduire au maximum le nombre de produits de la gamme en proposant des produits essentiels mais hautement performants. Un produit = un besoin.
Exemple parlant ? La marque de cosmétiques mondiale Lush qui ne souhaite produire qu’un produit par besoin identifié chez ses cibles. Qu’il s’agisse d’une crème hydratante, ou d’un masque dédié aux peaux acnéiques pour ne citer que ces références.
Autre importance : les formulations de ces produits doivent être d’origine naturelle, durables et sans ingrédients superflus. Et surtout, précisez-le. Vos supports de communication digitaux ou papiers doivent être des éléments de réassurance mettant en avant les labels détenus, les méthodes de production ou d’extraction des ingrédients, les pays d’origine.
Enfin, de bons produits, oui, mais avec un packaging éco-responsable, c’est mieux ! Des emballages minimalistes, recyclables et durables font aussi partie de cette tendance. Le but ? Éviter les sur-emballages et avoir recours à des matériaux respectueux de l’environnement.
Comprendre les préoccupations des consommateurs cibles
Développer une marque dite “minimaliste” nécessite de comprendre le marché sur le bout des doigts, et donc, connaître précisément les claims attendus par les consommateurs, leur âge, leur budget, les labels qu’ils privilégient, les actifs qui les inspirent, leurs besoins ou encore les marques de référence.
Cette connaissance consommateurs doit s’appuyer sur des données complètes : études de marché, sondages, analyse des interactions des internautes sur le sujet, comptes d’influenceurs montants, hashtags en trends sur le secteur de la beauté minimaliste….
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Communiquer, communiquer, communiquer !
Une communication transparente sur tous les éléments précités est essentielle. Et cette transparence passe aussi par une étape d’éducation : via les fiches produit, les newsletters, les contenus sur les réseaux sociaux, les packagings…
Concrètement ? Des précisions sur les bénéfices des actifs, la raison de leur présence, les pays d’où proviennent les matières premières, les modes de production, le soutien à des associations, etc.
Et pour parfaire le tout, une identité visuelle minimaliste : elle reflète l’essence même de du minimalisme défendu par la marque. Des couleurs claires et apaisantes, des designs épurés et sans fioritures.
Faire participer sa communauté d’ambassadeurs et d’influenceurs
L’émergence d’une marque minimaliste dépend certes de ses produits et des outils de communication classiques, mais ce qui fait la différence reste, in fine, l’engagement des consommateurs fidèles et satisfaits. Autrement dit : votre communauté.
Ils sont les premiers ambassadeurs de marque et vous devez faire appel à leur soutien : encouragez-les à partager leur avis et leur expérience, profitez des UGC diffusés sur les réseaux sociaux pour acquérir de nouveaux clients, faites appel aux influenceurs de la skincare minimaliste pour collaborer, sollicitez l’aide de vos clients fidèles pour créer les futures formulations…
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